Les médias libres : un levier structurant de la démocratie et de la citoyenneté
Sommaire du dossier
- Introduction
- Le droit à la communication par tous et pour tous
- Médias citoyens : un enjeu social et démocratique majeur
- Entre risques de fermeture et menaces de poursuites judiciaires, les nouvelles radios tunisiennes acculées
- Revolução de Jasmim : a comunicação em rede nos levantes populares da Tunísia
- Julian Assange et la surveillance de masse
- La radio dans la ligne de mire
- Inter-American Commission on Human Rights Reviews Freedom of Speech in Guatemala
- Au Venezuela, la marche vers la démocratisation des médias
- La Europa del sur y América Latina, unidos por el P2P
- Que sont devenues les radios communautaires, alternatives et populaires ?
- Argentine : le gouvernement affronte le plus grand groupe de médias du pays
- L’indépendance des médias et la nouvelle Constitution de la Tunisie
La radio dans la ligne de mire
Cet article a été publié il y a plus de dix ans, certaines informations qu'il contient sont susceptibles d'être incomplètes/obsolètes.
Entre 1992 et 2012, selon le décompte du Comité pour la protection des journalistes (CPJ), 20% des journalistes assassinés dans le monde travaillaient pour des radios. Mais dans certains pays, ces pourcentages explosent. Comme en Somalie, où 65% des journalistes assassinés travaillaient pour la radio, en Colombie (63%), aux Philippines (51%) ou au Honduras (40%).
Certaines de ces violences sont liées à des conflits armés, en Somalie particulièrement, où les journalistes sont régulièrement ciblés par des factions rivales. Ou encore au Mali, où des radiodiffuseurs ont été attaqués par les milices islamistes qui, au début de l’année 2012, ont conquis le nord du pays.
Mais la plupart du temps, les attaques ont lieu en temps de paix. Les journalistes radio qui sont souvent des journalistes locaux « continuent de faire face à des défis quotidiens dans des situations qui n’ont pas atteint le seuil d’un conflit armé, mais qui sont caractérisées par la violence, l’anarchie et la répression », note Frank La Rue, le Rapporteur spécial des Nations Unies pour la liberté d’expression.
Consultez l’intégralité de l’article sur le site de l’UNESCO