Les médias libres : un levier structurant de la démocratie et de la citoyenneté
Sommaire du dossier
- Introduction
- Le droit à la communication par tous et pour tous
- Médias citoyens : un enjeu social et démocratique majeur
- Entre risques de fermeture et menaces de poursuites judiciaires, les nouvelles radios tunisiennes acculées
- Revolução de Jasmim : a comunicação em rede nos levantes populares da Tunísia
- Julian Assange et la surveillance de masse
- La radio dans la ligne de mire
- Inter-American Commission on Human Rights Reviews Freedom of Speech in Guatemala
- Au Venezuela, la marche vers la démocratisation des médias
- La Europa del sur y América Latina, unidos por el P2P
- Que sont devenues les radios communautaires, alternatives et populaires ?
- Argentine : le gouvernement affronte le plus grand groupe de médias du pays
- L’indépendance des médias et la nouvelle Constitution de la Tunisie
Au Venezuela, la marche vers la démocratisation des médias
Cet article a été publié il y a plus de dix ans, certaines informations qu'il contient sont susceptibles d'être incomplètes/obsolètes.
Après la nouvelle loi du travail élaborée et promulguée en mai 2012 sur la base de plus de 19000 propositions venues des syndicats et d’autres organisations de travailleurs, les vénézuéliens discutent, élaborent une nouvelle loi fondamentale pour la démocratie. Son but sera de renforcer les droits de la communication populaire dans un paysage encore dominé par les médias privés. Ce texte sera soumis en 2013 au vote des député(e)s de l’Assemblée Nationale. Conversation avec Jesús Suárez, actuel président de Catia TVe, télévision communautaire enracinée dans l’ouest populaire de Caracas.
Thierry Deronne – Jesús, tu es un des organisateurs des assemblées citoyennes qui façonnent la loi de la communication populaire. Peux-tu nous parler de ce processus ?
Jesús Suarez - Au Venezuela nous avons souvent commencé « à l’envers ». C’est le cas des télévisions communautaires comme Catia Tve qui fut parmi les premières à sortir de la clandestinité et à être légalisées, avec Teletambores. Tout ça grâce à une astuce qui nous a permis de contacter le président en 2000. Celui-ci a intuitivement saisi l’enjeu. Il a commencé à connecter les fils d’une solution au problème de l’illégalité des médias populaires : il fallait créer un cadre pour autoriser les émissions de notre télévision à laquelle participaient les habitants de notre quartier depuis des années
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