L’écologie industrielle, des alternatives à l’économie dominante
Sommaire du dossier
- Introduction
- Eclaircissements sur le vocabulaire de l’écologie industrielle
- L’écologie industrielle ou le rêve de faire coopérer des entreprises
- Les trois types de synergies
- Champagne !
- A Grande-Synthe des centaines de petites entreprises s’organisent pour gérer au mieux leurs déchets
- Le métisse, isolant écologique, social et citoyen
- Au Royaume-Uni, l’écologie industrielle déleste les décharges et remplit les portefeuilles
- A Genève, deux quartiers se rafraîchissent et se chauffent à l’eau du lac
- Astérix en Autriche
- Mutualiser pour promouvoir une mobilité et des énergies plus douces
- Vers une économie fondée sur la performance énergétique
Les trois types de synergies
Cet article a été publié il y a plus de dix ans, certaines informations qu'il contient sont susceptibles d'être incomplètes/obsolètes.
Il existe trois types de synergies industrielles : 1) les substitutions de matières, d’énergie ou d’eau ; 2) la mutualisation de la production ; 3) la mutualisation de l’approvisionnement et/ou de l’évacuation ou du traitement des flux.
Le premier type de synergie est le plus courant. Dans l’Aube, la filière du Champagne travaille sur un projet pour remplacer une partie des énergies fossiles consommées dans la fabrication des bouteilles de champagne par de la biomasse issue de la taille et de l’arrachage des vignes. Retrouvez l’article Champagne !.
Un exemple éclatant de mutualisation de la production est le projet Genève Lac Nations.
Le troisième type de synergies, regrouper l’acquisition de matières utilisées en commun, est un moyen d’obtenir de meilleurs prix et, surtout, de réduire les livraisons. C’est du « coferroutage » ou du « cocamionnage » de marchandises. A Grande-Synthe, par exemple, Ecopal mutualise la collecte de 69 différents déchets. Retrouvez l’article : A Grande-Synthe des centaines de petites entreprises s’organisent pour gérer au mieux leurs déchets.