Eduquer à l’environnement et à la solidarité internationale, penser un autre monde
Sommaire du dossier
- Eduquer à l’environnement et à la solidarité internationale, penser un autre monde
- Zoom sur quelques outils pour multiplier les points de vue sur la protection de l’environnement
- Une expérience pour imaginer un « environnement pour tou·tes »
- Un rendez-vous pour construire l’éducation à l’environnement et à la solidarité internationale
- Un site pour présenter une initiative citoyenne africaine contre la déforestation et l’accaparement des terres
- Pour aller plus loin sur les enjeux environnementaux
Zoom sur quelques outils pour multiplier les points de vue sur la protection de l’environnement
Du côté de l’ECSI N° 33 – décembre 2020
A partir de 6 ans
Dominos ici et là-bas
Ce jeu de dominos, créé par l’association Lafi Bala, invite à croiser notre regard entre des scènes de la vie quotidienne ici, en France, et des scènes équivalentes, là-bas, au Burkina Faso. L’objectif est de mettre en perspective les différences et les alternatives existantes d’un point de vue environnemental, social et culturel sur six thématiques : alimentation, éducation, eau, commerce, habitation, transport.
A partir de 10 ans
Otoktonia, nous peuples de la Terre
Otoktonia est un jeu de plateau coopératif conçu par la Fondation France Libertés- Danielle Mitterrand. « Destructions des forêts, changement climatique, agriculture intensive, ... Aujourd’hui, la planète et ses habitants doivent faire face à de nombreuses menaces. Pour sauver la Terre, il faudra aller à la rencontre des peuples autochtones et faire équipe avec eux. Chaque joueur incarne un petit citoyen adopté par un peuple. Les participants doivent conjuguer leurs talents pour activer un maximum de savoirs traditionnels des différents peuples. Ces savoirs renvoient à des usages, des coutumes, des pratiques, des traditions autochtones. »
A partir de 14 ans
Twisterre
Cet outil conçu par le CCFD-Terre solidaires, pour des animations dans l’espace public, permet aux participant·es de remonter une filière d’exploitation d’une ressource naturelle (uranium, coltan...) jusqu’à la multinationale qui l’utilise, en passant par le produit manufacturé (téléphone portable, batterie...) et la zone géographique de provenance. L’objectif est de mettre en lumière l’impact environnemental, social et économique de notre mode de consommation, d’introduire la notion « d’accaparement des ressources » et d’échanger sur des alternatives possibles.