Série d’interventions Séminaire Médias Citoyens - FSM Dakar 2011
Sommaire du dossier
- Introduction
- Séminaire médias citoyens - Alymana Bathily
- Séminaire médias citoyens - Philippe Merlant
- Séminaire médias citoyens - Mohamed Leghtas
- Séminaire médias citoyens - Michel Lambert
- Séminaire médias citoyens - Anne-Laurence Mazenq
- Séminaire médias citoyens - Agnès Rousseaux
- Séminaire médias citoyens - Sally Burch
- Séminaire médias citoyens - Mahmoud El Adawi
- Séminaire médias citoyens - Fazila Farouk
- Séminaire médias citoyens - Maris de la Cruz
- Séminaire médias citoyens - Mario Lutbekin
- Séminaire médias citoyens - Renato Rovai
- Séminaire médias citoyens - Rita Freire
Séminaire médias citoyens - Mohamed Leghtas
Forum Social Mondial, Dakar 2011
Cet article a été publié il y a plus de dix ans, certaines informations qu'il contient sont susceptibles d'être incomplètes/obsolètes.
Séminaire organisé par Ritimo (France), Intervozes (Brésil), E-Joussour (Maroc), Sacsis (Afrique du Sud), Ciranda (Brésil), Pambazuka (Afrique), ALAI (Equateur).
L’information et la communication ont rarement occupé une place centrale au sein des Forums sociaux. A Dakar, des mouvements sociaux de communication de tous les continents ont décidé de sortir de l’ombre en organisant un séminaire sur les médias citoyens. Les dix organisations participantes ont partagé leurs analyses sur la nécessité et les enjeux d’une information alternative en la plaçant au cœur des mobilisations politiques et sociales.
Ces différentes interventions seront présentées chaque mois à travers une série d’enregistrements dont voici le troisième.
Il s’agit de l’intervention de Mohamed Leghtas, coordinateur d’E-Joussour, un portail d’information alternative créé à la suite du Forum Social Mondial de Nairobi, en 2007, et qui cherche à accompagner les mouvements de la société civile du Maghreb et du Machrek. Mohamed Leghtas revient sur le contexte marocain hostile à la démocratie et donc à la liberté d’expression, et marqué par une criminalisation des journalistes. Il insiste par ailleurs sur la nouvelle génération de militants qui s’est développée grâce aux nouvelles technologies et à internet. Cependant, leur accès est difficile pour une grande majorité de marocains touchés par l’analphabétisme, raison pour laquelle la vidéo joue un rôle important.