« Main d’œuvre importée pour fraises exportées »
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Conditions de travail dans les plantations de fraises à Huelva (Espagne)
A Huelva, en Andalousie, la culture intensive de la fraise, destinée à être exportée de manière précoce vers les marchés européens, fait appel pendant quelques mois de l’année à une main-d’œuvre temporaire abondante (soit plus de 50 000 personnes), principalement constituée de travailleurs migrants. Les conditions économiques, de concurrence et de vente des produits, poussent les producteurs à réduire au maximum leurs frais et à utiliser la main-d’œuvre comme variable d’ajustement.
Le rapport d’enquête de la FIDH publié ce jour, intitulé « Main-d’œuvre importée pour fraises exportées » sur la situation des travailleurs saisonniers dans les plantations de fraises dans le sud de l’Espagne, met en lumière les entraves aux droits humains dans un système de migration circulaire.