L’accaparement des terres, une nouvelle forme de colonisation ?
Sommaire du dossier
- Introduction
- Les acteurs : prédateurs et complices
- Les stratégies d’accaparement
- L’opacité des montages juridiques, financiers et politiques
- Un processus qui peut devenir catastrophique
- Quelles résistances à l’accaparement des terres ?
- L’accaparement des terres, quels enjeux ?
- Bibliographie sur l’accaparement des terres
- Sitographie sur l’accaparement des terres
- Campagnes contre l’accaparement des terres
Introduction
Cet article a été publié il y a plus de dix ans, certaines informations qu'il contient sont susceptibles d'être incomplètes/obsolètes.
Depuis quelques années on observe un nouveau phénomène d’accaparement de dizaines de millions d’hectares de terres cultivables et de forêts dans les pays du Sud (principalement en Afrique, en Amérique du Sud et dans une moindre mesure en Europe orientale).
Toute l’histoire a été marquée par la recherche de la maîtrise des terres cultivables par les classes dominantes et, du fait de la colonisation, par des occupations massives et l’éviction des peuples autochtones.
Mais, depuis les années 1980, une nouvelle étape de l’histoire du capitalisme se construit et peut s’analyser comme un processus de confiscation de territoires à l’échelle planétaire au bénéfice des nouvelles classes dirigeantes du capitalisme financier mondialisé.