Afrique du Sud : 20 ans plus tard, un tableau positif ?
Sommaire du dossier
- Introduction
- Carte et repères sur l’Afrique du Sud
- Chronologie et histoire récente de l’Afrique du Sud
- La « Nation Arc-en-ciel »
- La « vitrine » du continent africain ?
- Après l’égalité politique, l’égalité économique ?
- « Travailler ensemble » pour une « Nation unie dans la diversité » ?
- Bibliographie sur l’Afrique du Sud
- Sitographie sur l’Afrique du Sud
- Outils pédagogiques sur l’Afrique du Sud
- Campagnes : mobilisations pour l’Afrique du Sud
Campagnes : mobilisations pour l’Afrique du Sud
Cet article a été publié il y a plus de dix ans, certaines informations qu'il contient sont susceptibles d'être incomplètes/obsolètes.
CADTM : L’Afrique du Sud ou la dette de l’Apartheid
Le système de l’Apartheid a laissé derrière lui des dettes extérieures et intérieures énormes que l’Etat démocratique d’Afrique du Sud est censé rembourser. L’illégitimité de la dette de l’Apartheid est flagrante. La grande majorité des personnes aujourd’hui victimes du fardeau de cette dette ont été opprimées par le régime de l’Apartheid, celui-là même qui a contracté cette dette.
http://www.cadtm.org/L-Afrique-du-Sud-ou-la-dette-de-l
Le 11 novembre 2002, le groupe Khulumani de soutien aux victimes sud-africaines, qui compte 32.000 membres, a déposé une plainte contre 21 sociétés et banques étrangères pour dommages corporels résultant directement de leur complicité avec le régime d’apartheid. Les plaignants affirment que les banques et sociétés prévenues se sont rendues complices du régime d’apartheid en lui fournissant des prêts bancaires, de la technologie et des moyens de transport à des fins militaires, du pétrole et des carburants utilisés par l’armée et par la police, ainsi que de l’armement, qui ont permis à ce régime d’enfreindre le droit international public contre le peuple sud-africain, en commettant des actes tels que torture, exécutions extra-judiciaires, détentions arbitraires, violence sexuelle, etc.
Le 1er septembre 2009, le nouveau gouvernement de Jacob Zuma a retiré l’opposition du gouvernement sud-africain face à la plainte. Plusieurs raisons : apparemment la diminution des revendications, l’établissement plus clair des liens de cause à effet. Normalement l’affaire devait être jugée en 2010 et le dénouement connu en 2011. Avec le changement de cap du gouvernement sud-africain, il n’est pas impossible qu’on s’oriente vers un règlement négocié.
http://www.cadtm.org/Le-proces-de-l-apartheid