À Rio+20, le rôle clef de l’ESS pour défendre les biens communs
Par Frédéric Sultan
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Tout au long de la semaine qui vient de s’écouler, 70 000 personnes de sont retrouvées à Porto Alègre pour participer à un forum social thématique “Crise capitaliste Justice Sociale et Environnementale”. Cette rencontre était une étape importante de partage de la réflexion de la société civile avant le sommet de Rio+20. Celle-ci portait sur les propositions avancées par les gouvernements à Rio+20, au regard de la situation du développement 20 ans après...
Le "zéro draft", (que vous pouvez trouver ici) c’est à dire la première version de la déclaration finale des gouvernements, diffusé quelques jours avant le forum, a été disséqué et analysé, notamment sous l’impulsion de Pablo Solon, l’un des leaders de la société civile bolivienne, qui était ambassadeur de Bolivie pour le sommet de Rio pendant la période de négociation du texte.
Sans grande surprise, le "zéro draft" appelle à la continuation et au renforcement de l’emprise des marchés sur la nature, l’environnement et sur le vivant de manière générale. En toute logique, les mouvements sociaux participants au forum de Porto Alègre ont appelé à une campagne[] contre ce texte et plus généralement contre l’économie verte qu’il défend.