Pour analyser ce que les politiques ciblent comme une « crise migratoire » ce dossier explique qu’il n’existe plus de politique d’accueil et que la confusion règne dans la définition des notions de clandestins, migrants, réfugiés...
L’attention portée à l’Érythrée n’a cessé de croître ces dernières années. Des « évasions » spectaculaires relayées par la presse soulèvent de plus en plus de questions : que se passe-t-il réellement dans ce pays, alors que quelques fuites médiatisées masquent l’exil de centaines de personnes chaque mois ?
Ces dernières années, Chypre est passée en première ligne de l’arrivée de demandeurs d’asile fuyant la Syrie, l’Afghanistan, mais aussi la RD-Congo, le Cameroun ou le Bangladesh pour rejoindre l’Europe et espérer une vie meilleure. Face à cet afflux, les violences xénophobes ont augmenté, alimentées par la progression de l’extrême droite, dont le parti ELAM vient de faire élire pour la première fois un eurodéputé, lors des récentes élections.
La communauté internationale continue de fermer les yeux sur la catastrophe qui se déroule actuellement au Soudan. Au-delà de l’humanitarisme institutionnel, le Soudan est actuellement confronté à deux dilemmes qui le privent de la solidarité du grand public. La question de l’identité a contribué en grande partie au conflit interne du Soudan. Le Soudan n’est pas assez arabe pour le monde arabe et n’est pas assez africain pour le monde africain.
Pas facile de décider de rentrer au pays quand on est réfugiés. Les "returnees", comme les appelle l’ONU, sont nombreux à repartir en Syrie. Leur retour n’est pas toujours un choix. Mais tous font face à de nombreuses menaces, et ceux qui ne peuvent en ressortir y meurent dans le silence.
Au Mali, les milices du groupe Wagner terrorisent les populations Peules, Tamasheq (touaregs) et Moura.
Depuis 2022 ils sont accusés d’être impliqués dans plusieurs massacres et violations des droits humains : ils règnent en semant la terreur, détruisant tous les camps nomades, empoisonnant les puits, commettant des viols et pillant les maisons de ces communautés.
In Mali, Wagner militias are terrorizing the Fula, Tamasheq (Tuareg), and Moura population.
Since 2022, they have been accused of being involved in several massacres and human rights violations: they reign by spreading terror, destroying all nomad camps, poisoning wells, committing rape and looting the homes of these communities.
Alors que les conflits à Gaza et en Ukraine font toujours la une des journaux en 2024, il est important de rappeler que de nombreuses autres crises sont trop facilement oubliées par les médias et négligées par les donateurs. Les raisons à cela sont souvent à chercher du côté de leur complexité ou de leur moindre importance géopolitique relative.
As the conflicts in Gaza and Ukraine continue to dominate headlines going into 2024, it’s important to remember the many other crises that are too easily forgotten by the media and neglected by aid donors – often just because of their complexity or their relative lack of geopolitical importance.
L’incendie qui a tué 40 personnes le 27 mars dernier est la conséquence prévisible de l’application des mesures binationales sur l’immigration par les États-Unis et le Mexique : bloquées dans une impasse légale et mortifère à la frontière, les personnes qui tentent de migrer du Mexique aux États-Unis font face à plusieurs entraves à leurs droits, un système d’asile défaillant, et la discrimination des autorités et des populations locales.