Une tendance à la géopolitisation de la société civile africaine existe, qui repose sur cet entrelacs de passif (néo-)colonial non résolu, de sentiment d’aliénation politique et d’affinités électives avec des puissances alternatives.
La communauté internationale continue de fermer les yeux sur la catastrophe qui se déroule actuellement au Soudan. Au-delà de l’humanitarisme institutionnel, le Soudan est actuellement confronté à deux dilemmes qui le privent de la solidarité du grand public. La question de l’identité a contribué en grande partie au conflit interne du Soudan. Le Soudan n’est pas assez arabe pour le monde arabe et n’est pas assez africain pour le monde africain.
Bien que Juan Orlando Hernández, ancien président, ait été reconnu coupable de trafic de drogue par un tribunal de New York, les États-Unis n’ont pas encore reconnu son rôle dans l’expansion du trafic de drogue, parrainé par l’État au Honduras. La guerre des Contras au Nicaragua, soutenue par les États-Unis, a entraîné une augmentation significative de l’aide militaire américaine et de la formation au Honduras. Ce financement a souvent renforcé directement le pouvoir des élites corrompues du narco.
Although Juan Orlando Hernández was convicted of drug trafficking in a New York court, the United States has yet to own up to its role in fostering state-sponsored drug trafficking in Honduras.
Depuis la deuxième semaine de février, on assiste à une accélération de la crise et à son déploiement international. La presse s’est empressée de décrire la catastrophe haïtienne comme un cas sans issue, au-delà de tout espoir.
Nous sommes entrés dans une période de rupture fondamentale, une période de transition marquée par de fortes contradictions. Les différentes instances, sociales, écologiques, géopolitiques, politiques, idéologiques, entrent en crise et ces crises se combinent. Pour comprendre la situation nouvelle, il faut partir des contradictions et de leurs évolutions.