Les commémorations du génocide des Tutsis au Rwanda marquent les 25 ans de cette tragédie. Les relations entre la France et ce petit pays africain sont loin d’être simples et il reste encore des zones d’ombre quant au rôle joué par notre pays à l’époque.
À l’évidence, l’actualité particulièrement difficile du Guatemala plonge ses racines dans l’histoire tragique du pays - avant 1996, au cours de la longue période de domination qui a abouti à des conflits armés entre mouvements révolutionnaires et régimes contre-révolutionnaires ; et après 1996 avec la prétendue phase de « normalisation démocratique » dans laquelle l’Amérique centrale serait entrée.
Cela fait un an qu’Israël bombarde Gaza et maintenant le Liban voisin. L’impunité israélienne est rendue possible par l’inaction occidentale. Jamais une telle guerre n’aurait été possible sans l’appui militaire, politique et économique de l’Occident. Les crimes israéliens sont donc également des crimes occidentaux, dans lesquels Washington, Paris et Berlin portent une responsabilité directe.
Dans cet extrait de livre, Didier Fassin revient sur la manière dont l’inégalité des vies a été donnée à voir sur la scène de Gaza : des vies méritent d’être pleurées et d’autres pas. Il dénonce le soutien actif des politicien·nes occidentales à la guerre génocidaire et l’enrôlement de leurs médias qui ont choisi d’humaniser les Israéliens plutôt que les Palestiniens.
Rami Abou Jamous, est journaliste, fondateur de GazaPress, un bureau qui fournissait aide et traduction aux journalistes occidentaux. Depuis février 2024 il tient ce journal pour continuer d’informer aussi souvent qu’il le peut ses contacts francophones tout en se battant pour sa survie et celle de sa famille. Il y raconte leur quotidien, nous confie ses réflexions politiques, sa difficulté d’exercer son métier de journaliste. Il témoigne également des changements de comportement des enfants, des adolescents, des femmes et des hommes.
Comme toutes les guerres, celle que mène Israël contre Gaza coûte extrêmement cher économiquement et la croissance est en chute libre. Mais elle ne s’effondre pas grâce à l’aide publique et privée des États-Unis, de l’Union européenne, ou encore de l’Inde et la Chine. Benyamin Nétanyahou peut poursuivre tranquillement son génocide des Palestiniens.
Au Mali, les milices du groupe Wagner terrorisent les populations Peules, Tamasheq (touaregs) et Moura.
Depuis 2022 ils sont accusés d’être impliqués dans plusieurs massacres et violations des droits humains : ils règnent en semant la terreur, détruisant tous les camps nomades, empoisonnant les puits, commettant des viols et pillant les maisons de ces communautés.
In Mali, Wagner militias are terrorizing the Fula, Tamasheq (Tuareg), and Moura population.
Since 2022, they have been accused of being involved in several massacres and human rights violations: they reign by spreading terror, destroying all nomad camps, poisoning wells, committing rape and looting the homes of these communities.
Ilan Pappé est un historien israélien qui examine de façon critique l’histoire de l’État d’Israël et du sionisme. Dans ce texte, il analyse la difficulté croissante de légitimation de la logique d’extermination et de déshumanisation inhérente au colonialisme de peuplement mis en œuvre par le projet sioniste.
Suite à l’attaque de l’Azerbaïdjan contre les Arménien·nes du Haut-Karabagh le 19 septembre dernier et l’exil forcé qui a suivi, cette région sera bientôt vide d’Arménien·nes ‒ pour la première fois depuis plus de deux mille ans. Cette tragédie aurait pu être évitée. Le New York Times a récemment écrit, à propos de ce qui se passe actuellement dans le Haut-Karabagh, que « presque personne ne l’avait vu venir ». Rien ne pourrait être plus faux. Les Arménien·nes, ainsi que celles et ceux qui ont suivi le conflit, avaient prévenu depuis longtemps que cela arriverait.
As a result of the Azerbaijani attack on the Armenians of Nagorno-Karabakh on September 19 and the forced exodus that followed it, this region will soon be empty of Armenians – for the first time in more than two millennia. This was a tragedy that could have been avoided : the global community and its institutions, including the EU, arguably let Azerbaijan get away with its military adventures, which only spurred the country on.